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29/05/2010

Faire des histoires

en grève.JPGUne fois de plus, j'ai battu le pavé, sans trop y croire, en sachant que la lutte était déjà perdue! Pourquoi ?


- Des organisations syndicales divisées, CGT et CFDT - majoritaires - étant pour des manifs à répétition qui finissent par être instrumentalisées par le pouvoir, FO - minoritaire -  pour des actions moins nombreuses mais plus radicales.
- Un appareil médiatique au service du pouvoir qui assène la théorie de l'inéluctabilité de la réforme,
- Une population résignée qui abandonne peu à peu toute croyance dans l'efficacité du combat constitutif de la démocratie..

 

Car les dominants, leurs technocrates et leurs experts savent parfaitement aujourd'hui manipuler la langue politique, pensant ainsi "annuler la résistance et les réactions des dominés".
"Lorsque... les militants, les classes populaires, etc, ne peuvent que subir la domination, lorsque tous les mouvements vont du haut vers le bas et que les effets de domination sont tels que cessent la lutte et la dialectique... Il y a de l'histoire tant qu'il y a des gens qui se révoltent, qui font des histoires."

Les citations sont tirées de "Questions de sociologie" Pierre Bourdieu -Paris- Ed de Minuit -1980- p.137. 

11:26 Publié dans Eclats de voix | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite

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