19/08/2012
Les astromers
A l'autoroute qui dévore
je préfère le sentier qui frissonne,
A la cathédrale altière,
la douce chapelle romane
Et au fleuve rugueux,
le ruisseau qui méandre.
A l'été qui canicule,
je préfère l'hiver qui me pique,
A la plage qui m'écrase,
la montagne qui m'enlève
Et à la ville qui m'oppresse,
le violet des astromers.
Aux grosses gueules,
je préfère les petits zoizos,
Aux cyniques,
les cinoques
Et aux grands hommes,
les petites femmes.
Et vous ???
10:13 Publié dans Eclats de verre | Lien permanent | Commentaires (7)