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18/06/2008

La modernité, c'est le fugitif...

Encore une fois le président de la République française a justifié, hier, sa politique de réformes par le même mot magique : MODERNISATION !
Mot valise, poudre aux yeux, alibi.... il y a longtemps que le caractère incantatoire du recours à ce mot magique destiné à tout légitimer devrait nous interroger!
Nous y reviendrons car l'heure est grave!!
Mais, dans l'immédiat, tombant sur un article de Jean-Marie PIOTTE sur Wal-Mart, je me suis dit qu'au fond le modèle ultime qui donne du sens à cette modernité c'était cette entreprise!
"Wal-Mart, plus grand employeur privé au monde, il est surtout présent sur le territoire de l’ALENA (plus de 3600 magasins aux USA, plus de 650 au Mexique et plus de 250 au Canada, ...). Son chiffre d’affaires annuel est de 321,1 milliards $ US, ... Sa politique de bas prix est rendue possible par des fournisseurs qui doivent offrir des marchandises au moindre coût possible et par des employés appelés à travailler intensivement pour des salaires et des conditions de travail lamentables [...] Wal-Mart utilise tous les moyens pour contrer la syndicalisation : menaces, intimidation et surveillance illégale de ses employés; mise-à-pied des employés qui essaient d’organiser leurs confrères; abus des recours judiciaires; etc. Comme Mc Donald’s, il est résolument antisyndical"
Ca ne vous rappelle rien tout ça : tentative de diviser le mouvement syndical, libéralisation de l'implantation des grands magasins, massacre du code du travail, privatisation projetée des hôpitaux...etc...
Le titre de cette note fait référence à Baudelaire: « La modernité, c'est le fugitif, le transitoire, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable. » (Le Peintre de la vie moderne, "La modernité").

à vous

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