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11/11/2008

La guerre des opprimés

charognards.JPGCe 11 novembre me renvoie à ce début de XXème siècle qui vit s'affronter les va-t-en guerre et les anti-guerre. Parmi ceux-ci, Jean Jaurès bien sûr, qui fut assassiné juste avant la déclaration des hostilités. Mais aussi et surtout les syndicalistes révolutionnaires qui avec leur mot d'ordre de grève générale "s'opposaient à leur rivaux du socialisme politique en insistant sur le point qu'il n'était pas d'émancipation possible hors de l'intervention directe et autonome des opprimés eux-mêmes. Et leur défaite ne dit rien ... contre la valeur de leur antimilitarisme et de leur antipatriotisme opposés à tous les tenants de l'ordre établi qui, au nom d'une "raison d'Etat" et d'un "réalisme" plus que douteux, ont tout de même réussi à envoyer des millions d'hommes à la mort, dans une boucherie sans laquelle l'histoire du siècle passé n'aurait en rien ressemblé à ce qu'elle fut". (*)
Car c'est l'échec du mouvement ouvrier dans les années 1910 qui a ouvert la voie au militarisme à outrance et aux 8 millions de morts et aux 6 millions d'invalides de la "der des der".


Mais tout cela reste d'une brûlante actualité.

 A l'heure où le président français est à Douaumont où plane l'ombre persistante de François Mitterrand et d'Helmut Kohl se donnant la main, l'urgence n'est plus à la commémoration instrumentalisée par les grands de ce monde pour se faire mousser, mais bien à l'éducation à la paix entre les peuples opprimés plus que jamais par les puissances d'argent.


(*) Michel Chueca,"Déposséder les possédants" Agone 2008.

 

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