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29/04/2010

Grand corps malade

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Il ne faudrait surtout pas penser que la Grèce est "l'homme malade" de l'Europe ni que les Grecs l'ont bien cherché en profitant royalement des subsides européens.
Et même si c'était vrai et que les Grecs vivent à crédit sur le compte des autres puissances, ça n'est jamais qu'un rattrapage. N'oublions pas que les vacanciers anglais, français et surtout allemands qui, aujourd'hui, se font tirer l'oreille, ont profité largement des prix très bas pratiqués dans ce magnifique pays, dans les années 60-70.

Les fameuses agences de notation au service des capitalistes ne font que pointer à un instant T une situation qui, par définition, est infiniment volatile.
Demain nous serons tous directement concernés et là, vous allez voir, les pères la rigueur vont sortir du bois.

Vous savez, ceux qui ont le chic de culpabiliser les petits... ou les  moyens...ou les petits qu'ont pas les moyens !!!
On les entend déjà:
"Nous vivons au-dessus de nos moyens... les fonctionnaires nous coutent trop cher... les syndicats devraient être plus raisonnables..."
Les mêmes qui ne trouvaient rien à redire lorsque l'Etat français perdait 20 milliards d'euros dans son opération de sauvetage des banques ou lorsqu'on refusait de sanctionner la spéculation.

Pour la route, une petite phrase de J.C Mailly sur France Info:
 "Il faut le courage d'expliquer que oui, il y a une crise due au
 libéralisme économique, oui il faut changer le modèle y compris   en matière de retraites mais ce courage-là, le gouvernement ne   l'a pas"
 

Commentaires

Dans la plupart des pays, dont le nôtre, le passage à l'€ a provoqué une inflation qui n'a pas été prise en compte nulle part. En effet, une augmentation du coût de la vie de 1% en € est très différente d'une augmentation de 1% en francs. C'est pourquoi nous avons vu de nombreux prix flamber et des difficultés se réveler pour le pouvoir d'achat. Il n'y a que l'Allemagne qui n'a pas subi la différence puisque le Deutschemark était à parité équivalente à l'€. Et c'est l'Allemagne qui traîne les pieds pour aider les pays en difficulté. Ces faillites des pays que nous constatons prouvent que l'Europe a été mal pensée, les difficultés sont devant nous pour longtemps.

Écrit par : Opaline | 01/05/2010

Tout à fait d'accord Opaline.
L'Europe des technocrates inspirés par le neo-libéralisme a fait la part belle aux multinationales et aux ambitions personnelles au détriment de l'intérêt des peuples.
Et ces mêmes technocrates se sont laissés piéger par les spéculateurs d'outre-atlantique... quand ils n'y ont pas participé - voir ce petit français, matheux génial, qui comparaissait cette semaine avec les dirigeants de Gloldman Sachs devant le Sénat américain!!!
Quelle honte!
D'accord avec toi pour penser que la menace est grande de voir la 'crise grecque' s'étendre jusqu'à nous..
Et là, nos brillants dirigeants diront qu'ils ont fait ce qu'ils ont pu et que ce n'est pas leur faute si ça a mal tourné!
A + chère amie

Écrit par : arlequin | 02/05/2010

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