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25/02/2011

Liberté, égalité, sexualité.

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Vu, hier soir, ce beau documentaire sur France2: "Sexe, amour et handicap".
Après "Alertez les bébés", "Galères de femmes" ou ""Visiblement je vous aime", Jean Michel CARRE nous a habitués à ces sujets sensibles qu'il traite avec infiniment de délicatesse et de vérité.
Les personnes en situation de handicap, physique ou mental, peuvent-elles revendiquer un droit à l'expression de leur sexualité ? Et comment nous, les "valides", sommes-nous à même de faciliter l'accès à ce droit ?
Deux questions essentielles auxquelles nous répondons souvent par l'hypocrisie !

Les institutions d'accueil sont parfois attentives à ces attentes légitimes mais très souvent aussi effrayées par "l'invasion des pratiques sexuelles" dans la collectivité et les débordements toujours redoutés !(voir Nationale 7, le film de JP Sinapi).
Pourquoi refuser aux personnes dépendantes la satisfaction de ce besoin vital que représente l'aspiration à une sexualité vécue et pas seulement fantasmée ? Les professionnels sont directement concernés. Evidemment il est plus facile de détourner la tête.
Comme elle est belle et sexy cette jeune femme de 29 ans dans sa robe rouge, avec ses yeux mouillés, qui explique calmement qu'elle est "enfermée" dans son corps comme dans l'institution qui l'accueille.
 
Ni provocation, ni misérabilisme ! Les images de JM Carré nous montrent la réalité souffrante de bon nombre d'handicapés dont la vie sexuelle est un désert mais aussi le bonheur de ces couples qui ont su construire une relation forte et digne.
Le discours responsable de ces "assistants sexuels" dûment formés et accompagnés se heurte aux tabous d'une société qui les assimile à des prostitués !


Pas demain la veille que cette droite pudibonde nous fasse sortir du carcan de la bigoterie !

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Qu'en pensez-vous ?

Commentaires

je voulais voir l'émission et j'ai zappé le jour qu'on était.
En ce moment je zappe tant de chose.
je suis le courant de tes infos pour garder mon cervelet juste au dessus de l'eau.
Moi je sais que j'adore les relations sexuelles et il est normal de souhaiter ce plaisir à tous. Même si tout n'est pas simple ça n'empêche pas d'emprunter les chemins qui offrent plaisirs et réconfort. Car jouir c'est exister.

Écrit par : tévi | 25/02/2011

>> tout pendant que tu ne zappes pas le blog d'Arlequin !!!
;o))))
Oui la vie sexuelle des personnes handicapées a longtemps été un sujet tabou ! Et encore aujourd'hui, on reste si frileux dans ce domaine. Mais ne sommes-nous pas tous un peu handicapés de quelque chose ? Qu'est-ce que la normalité ???
Bises à toi, tévi.

Écrit par : arlequin | 25/02/2011

A lire "l'homme de chevet" de Eric Holder ou "Suzanne la pleureuse" de Alona Kimhi

Écrit par : Cécile | 26/02/2011

>> merci Cécile. Je vois que le sujet t'intéresse.

Écrit par : arlequin | 26/02/2011

Bravo d'aborder ce sujet et dommage pour moi de n'avoir pas vu ce doc.
Faut dire : pas beaucoup vu la télé cette semaine ...

Écrit par : mic | 26/02/2011

>>tu auras sûrement l'occasion de le revoir, Mic.
Merci de ton passage.

Écrit par : arlequin | 26/02/2011

Bonsoir Arlequin
Ce n'est pas tant un sujet tabou mais c'est surtout un sujet très personnel. La société peut aider en offrant des lieux de rencontre.
Il n'y a pas que la sexualité qui ne pas se vivre mais aussi le besoin d'affection, la relation amoureuse, c'est aussi vital .
Tout cela est délicat mais la revendication est légitime !
Bon dimanche OP

Écrit par : Opaline | 27/02/2011

>>oui Opaline, il ne s'agit pas d'oublier la relation affective, le partage de l'intimité auxquels la sexualité est le plus ouvent associée. Néanmoins, ce qui pose souvent problème et ce à quoi les personnes ayant des difficultés corporelles graves sont confrontées, c'est l'impossibilité pour elles à aller "jusqu'au bout" de cette intimité, c'est-à-dire à rencontrer un ou une partenaire qui leur permette d'exprimer totalement le besoin de jouissance sexuelle. Cette "jouissance" peut évidemment prendre des formes très diverses suivant les capacités de la personne handicapée. Mais ce qui est souvent tabou c'est d'envisager cette "extrémité" comme possible, légitime.
Très bonne semaine, Opaline et à très bientôt.

Écrit par : arlequin | 28/02/2011

>>oui Opaline, il ne s'agit pas d'oublier la relation affective, le partage de l'intimité auxquels la sexualité est le plus ouvent associée. Néanmoins, ce qui pose souvent problème et ce à quoi les personnes ayant des difficultés corporelles graves sont confrontées, c'est l'impossibilité pour elles à aller "jusqu'au bout" de cette intimité, c'est-à-dire à rencontrer un ou une partenaire qui leur permette d'exprimer totalement le besoin de jouissance sexuelle. Cette "jouissance" peut évidemment prendre des formes très diverses suivant les capacités de la personne handicapée. Mais ce qui est souvent tabou c'est d'envisager cette "extrémité" comme possible, légitime.Très bonne semaine, Opaline et à très bientôt.

Écrit par : arlequin | 28/02/2011

Les commentaires sont fermés.