Arlequin

Vu hier soir sur France 5 le doc "La saga des Babayagas".

Avec l'allongement différenciée de la durée de la vie, la question de la solitude des dames âgées va se poser de + en +. Or les français semblent peu apprécier les Maisons de retraite qui créent ou accentuent la dépendance et de surcroît coûtent de plus en cher.

Des initiatives se prennent actuellement pour proposer des alternatives à l'isolement domestique des personnes âgées et à l'enfermement dans des Maisons de retraite.

Celle des "Babayagas" menée de main de maître par Thérèse Clerc (vue dans "Les Invisibles") est l'une des plus innovantes et ambitieuses.

Utopique aussi sans doute dans la mesure où une vie en collectivité citoyenne, autogérée, solidaire, écologique... etc...n'est pas la plus facile à réussir !

Si le bonheur consiste à éprouver le sentiment vif et durable que nos aspirations les plus profondes sont satisfaites, que nos attentes dans le domaine affectif sont comblées, alors il s'agit non pas de chance mais de volonté.

Mais qu'est-ce-que la volonté, sinon le produit de l'éducation et de l'expérience ?

Et c'est bien là qu'on retrouve la "chance", celle d'avoir été placé dans les conditions de savoir reconnaître et apprécier les bons côtés de la vie !!!

Bonheur, Fdj.com ???

Si on veut!

L'image représente un petit port breton juste avant la survenue des "bonnets rouges" 

;o)))

"Les animaux sont les maîtres de l'espace, les arbres sont les maîtres du temps..."

Précipitez vous pour voir ce splendide documentaire qui raconte l'histoire de la forêt primaire, une histoire de sept siècles... Pas de misérabilisme, des images somptueuses et une belle leçon de vie!

Vu hier soir un nouveau doc remarquable de Gilles Perret: "les jours heureux".

Oui c'est le  beau titre donné par les membres du Conseil National de la Résistance à ce programme qui allait fonder ce fameux modèle social français: Nationalisation des entreprises énergétiques, Sécurité sociale, retraite par répartition, Comités d'entreprise, etc...

Il était temps que l'on raconte cette fabuleuse histoire où des militants déterminés, oubliant leurs querelles partisanes ont su faire passer le bien commun, l'intérêt collectif avant les profits individuels. Ce modèle que, depuis, la droite n'a de cesse de "détricoter"(sic) au motif que les temps ont changé et qu'il faut s'adapter à la mondialisation!

Aujourd'hui face à ces principes fondateurs, les hommes politiques interrogés par Gilles Perret font pâle figure:

François Bayrou veut accorder tout le monde dans un grand Centre mou, Jean-François Copé dégouline de mauvaise foi, Jean-Luc Mélenchon fait son clown et François Hollande botte en touche...

En 2013, j'ai comme l'impression qu'on a oublié les fondamentaux. Ca ne serait pas pour ça qu'on ne sait plus ce que signifie le mot "solidarité" ???