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27/11/2009

"Les sAIgneurs de la terre"

Herbe.wjpg.jpg
Nouveau doc vu hier soir:
"HERBE"
Au coeur de la Bretagne paysanne, deux visions diamétralement opposées du métier d'éleveur laitier.
D'un côté, l'exploitant qui a suivi sagement les conseils appuyés des gouvernements et des grosses institutions agricoles: FNSEA, Chambres d'Agriculture, Coopératives, Banques...
Machinisme, haute technologie, engrais, pesticides, achats massifs d'aliments pour bétail... Cette exploitation est maintenant lourdement endettée et donc contrainte à une fuite en avant pour faire face aux échéances.
D'un autre côté, le paysan qui fait paître ses vaches au pré !!!
Là, pas d'informatique sophistiquée pour donner à chaque bovin la dose de farine strictement adaptée à son cas, c'est la vache qui se sert elle-même dans le pré. On écoute la nature et on la respecte!
Qui a raison ? Les auteurs du film ont voulu exposer la position de chacun, et montrer sans violence les résultats obtenus dans les 2 cas.
Dans le premier, des professionnels stressés, inquiets pour l'avenir et qui tentent de se justifier.
Dans le second, des paysans parfois en colère devant l'arrogance des structures officielles et les résultats catastrophiques sur l'environnement que produit l'agriculture intensive, mais au bout du compte plutôt fiers de rester fidèles aux principes fondamentaux de la vie naturelle.
Dans le premier cas, jolis bénéfices pour les grosses sociétés de l'agro-alimentaire, pollution des eaux, algues vertes..
Dans le second, meilleur revenu pour le paysan mais nécessité de se garder de la pression des techno-structures qui gouvernent le secteur, en particulier à travers les subventions européennes.
"La terre est trop vieille pour qu'on se moque d'elle".

09/11/2009

"Homo amapiens"

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Vu le beau documentaire de Bénédicte Mourgues sur les AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne).
Ce système d'échanges directs entre producteurs et consommateurs d'aliments, légumes, fruits, laitages, viandes etc, présente de nombreux intérêts :

- Qualité des aliments,
- Education du consommateur,
- Respect de la nature et de la bio-diversité,
- Relocalisation de la production agricole,
- Remise en cause de la monoculture intensive,
- Résistance à la pression foncière et à la destruction de terres agricoles,
- Action pour le maintien et la création d'emplois...

Chaque membre de l'AMAP s'engage en payant à l'avance, à prendre un panier à date fixe chez le producteur qui s'engage, lui, à fournir des produits variés et de qualité.
Participant à l'économie sociale et solidaire, ce système permet de repenser le développement économique non plus en se fondant sur la "main invisible" du marché  mais à partir du coût réel des produits.
Initiatives marginales sans doute, mais qui sont autant d'actions positives, concrètes, susceptibles de réparer les dégats du système de la Grande Distribution qui est injuste socialement et dangereux pour la nature.
Et bravo à Bénédicte pour son film!