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25/09/2010

J' rigole!

Quand même, qu'est-ce-qu'on se marre en regardant la télévision française!!!
Ce midi sur France 2, à 13 h 15, j'espère que vous n'avez pas raté "Mon oeil" (sinon, vite sur pluzz.fr) Bravo à Michel Monpontet et à sa vespa chère à Nanni Moretti. Son montage sur une intervention d'un député allemand au Parlement européen, à qui il attribue un discours sur le ridicule de la politique intérieure française en ce moment est tellement crédible, compte tenu du fait que nous sommes maintenant la risée de bon nombre de pays!!!

Mais le clou c'est vraiment cette émission de Frédéric Taddéi qui passe malheureusemnt tard dans la nuit. Entendre le politologue Emmanuel Todd dire "ce machin qu'on a à la tête de l' Etat" et rappeler qu'il y a dans la Constitution, un article qui permet de destituer le Chef de l'Etat!

Et Didier Porte dire que Sarko a une "maturité affective d'un enfant de 17 ans" !! Ca vaut le détour! Et surtout voir la tête de l'animateur:"Nous sommes sur le service public" et celle d'Attali :" Mais enfin vous parlez du Président de la République".
Voir un extrait de l'émission.

 
Non vraiment, y a des moments qui vous réconcilient avec la vie!

Mais quand même c'est si triste tout ça! NON ?

Bon we les amis!

18:40 Publié dans Eclats de rire | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : sarkozysme

15/09/2010

Les années grises

Quand ils sont venus chercher les sans-papiers,
je me suis tu,
J'avais des papiers.
Quand ils sont venus chercher les Tsiganes,
je me suis tu,
Je n'étais pas tsigane.
Quand ils sont venus chercher les Roms,
Je me suis tu,
Je n'étais pas Rom.
Quand ils sont venus me chercher,
Il n'y avait plus personne pour protester.*

La France au ban des nations européennes!
Les "fins" calculs politiciens des super-malins qui nous gouvernent semblent virer à la bêtise pure et dure!
Comme le dit Serge Portelli dans son discours au plateau des Glières en mai dernier, la France n'est plus une démocratie, elle n'est pas encore un état tyrannique. Elle est dans cet entre-deux, cet "état-limite" où tout peut basculer!
Les années grises vont -elles devenir noires ou brunes ???

Voir la video de S.Portelli

(merci à Olivier).

*Je parodie un poème d'un pasteur allemand qui résista au nazisme, fut pourchassé et mourut en camp de concentration.

14/09/2010

"Le mur invisible"

file_347137_922682[1].JPGVu, un intéressant documentaire produit par l'Union Régionale pour l'habitat des Jeunes en Bretagne.
Expression des jeunes vivant dans les Foyers de Jeunes Travailleurs, sur l'alcool, sur le bien-être, sur la difficile rencontre avec l'autre.
Résultat d'un long travail de sensibilisation et d'animation, le film sort de l'habituel discours moralisateur sur l'alcool-addiction.
On le voit clairement, les jeunes adultes d'aujourd'hui ont bien du mal à gérer cette nouvelle liberté que leur statut de "jeune travailleur" est censé leur procurer. Pris en étau entre une certaine idée du bonheur associée à la modernité, le "regard des autres" qui leur impose "d'être à la hauteur" et leur désir de normalisation, c'est-à-dire de socialisation par la fête, ils recourent volontiers à des substances psychotropes, en particulier l'alcool, dont ils attendent les effets désinhibiteurs, ou pour tout dire, un dépassement de leurs limites.
La longue séquence sur les perceptions contradictoires des garçons et des filles sur le comportement qu'il y a lieu d' adopter pour amorcer la rencontre est particulièrement intéressante.
Ainsi le "mur invisible", fruit de nos représentations, de nos peurs et de nos frustrations, est celui que l'on élève entre soi et les autres pour tenter de s'assurer une protection dérisoire.

 Loin de faire tomber ce mur, l'alcool contribue plutôt à l'isolement car la "convivialité" qu'il propose est fausse et futile.

06/09/2010

Pour soigner son ego!

manif.jpgVoici venu le temps où les technocrates, bourgeois ou intellos (ou les deux) se sont ligués pour nous persuader que nous sommes ringuards ou irresponsables et que la réforme des retraites DOIT impérativement se faire dans le sens de retarder le moment où les salariés peuvent enfin choisir leurs activités selon leurs goûts.
On connaît maintenant les arguments:
- pseudo-scientifiques : c'est l'évolution démographique !
- démagogiques :  c'est pour sauver le système !
- populistes :  la responsabilité vis à vis de nos enfants !

Tout cela a l'air de sonner juste et peut même être convaincant - cf la CFDT qui, aiguillonnée par la CGT, n'ose pas dire qu'elle se contenterait bien de quelques aménagements...

Alors pourquoi restons-nous aussi intransigeants ???


 - D'abord parce que les progrès de l'hygiène, de la médecine et des conditions générales de vie qui ont permis de repousser l'âge de la mort ne doivent pas se payer par un recul correspondant dans le domaine des avantages sociaux. Sinon, la notion même de progrès est une imposture.
 - Ensuite, les salariés ne sont absolument pas égaux devant les conditions d'exercice de leur travail et devant les chances de survie qui en découlent lorsqu'ils cessent de l'exercer.
Cette réforme pénalise lourdement les femmes, les chômeurs, les précaires, les ouvriers ayant exercé des travaux pénibles.
 - Pour la moitié d'entre eux, les salariés ne sont plus en activité quand sonne la retraite.
En repousser l'âge de départ correspond à plomber un peu plus l'assurance chômage sinon à alourdir les charges de la Sécu et à encourager ainsi les assurances privées.
 - Travailler plus longtemps se justifierait si les conditions de travail s'étaient améliorées. Or jamais le travail n'a été aussi stressant et fatigant pour l'organisme. Jamais la compétition entre les employés eux-mêmes n'a été aussi rude et le contrôle aussi tatillon! De plus, compte tenu des études et du taux de chômage des jeunes, une vie professionnelle doit s'accomplir entre 30 et 50 ans. Avant, on manque d'expérience, après, on n'est plus rentable!
 - Enfin, qu'on ne nous dise pas que la France vit au dessus de ses moyens, que tous nos voisins "l'ont fait" et que la mondialisation nous oblige à des "adaptations" !
Du fric, il y en a en France, si l'on se préoccupe un peu de mieux répartir les richesses.
Ce gouvernement fait précisément l'inverse.

Je le redis ici, une réforme des retraites ne sera crédible que lorsqu'on s'attaquera à trois chantiers majeurs:
- la recherche d'une plus grande égalité entre les citoyens.
- la possibilité de trouver à tous les âges de la vie, jeunes, adultes et vieux, une place sociale correspondant à ses capacités et à ses aptitudes physiques ou mentales.
- la mise en place de conditions de travail respectueuses de l'homme, de ses rythmes et de ses besoins de réalisation personnelle et de reconnaissance sociale.

Cette réforme des retraites voulue par ce président pour soigner son ego, c'est-à-dire "réussir là où tous avaient échoué" est particulièrement inepte et injuste.
L'âge de départ n'est qu'un symbole, un symptôme révélateur d'une politique à courte vue qui ne sait que punir les pauvres.