Arlequin

Avec la nouvelle Carte d'Identité, il me semble que le sarkozysme se mord la queue ! Ou alors la technocratie umpiste est rattrapée par ses inconséquences. Ou bien encore il s'agit d'une entreprise diabolique???
Va savoir dans quel sens on nous emmène ?

 Il me semblait pourtant que le sarkozysme s'employait plutôt à diviser, à marquer au fer rouge les mauvaises gens, indignes et irrécupérables et à valoriser les braves gens, les vrais français, qui se "lèvent tôt" et acceptent de travailler + pour gagner + !

D'un côté les délinquants, les chômeurs, les assistés, "cancer" de la société, d'un autre le bon peuple appelé à juger les premiers.

Or avec la nouvelle C.I,

 NOUS ALLONS BIENTOT TOUS ETRE FICHES !!!
Tous à la même enseigne!
Marqués, pistés, fichés...
C'est fou comme la traçabilité a fait des progrès depuis les crises alimentaires, c'est dingue comme la droite apprend vite !

Mais de quoi nous plaigons-nous après tout ? Voilà notre rêve d'égalité enfin réalisé. Merci Sarko.

Désolé mais je ne parviens plus à insérer d'images sur mes notes et Blogspirit n'a pas l'air de s'en soucier ???
à+

"Le jour du 14 juillet,
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas."

Eva Joly propose de supprimer ce que beaucoup de nations ont abandonné depuis longtemps : cet étalage ridicule de soldats et de canons qui font, paraît-il, notre fierté !
Quel courage cette Eva !
Mais faut voir comment on lui fait payer ce "fait d'armes".
La fille Le Pen éructe et persifle, l'UMP est abjecte, le P.S pontifie, tout cela est normal.

Le pire, je crois, c'est ce Bonfillon qui rallume à cette occasion la mèche de la xénophobie. Le fils de M. Sarkozy de Nagy-Bocsa, père de son grand ami,  hongrois d'origine, va sûrement apprécier. Sûr !

Le bon fillon d'extraction authentiquement française, lui, le veinard, montre ainsi sa vraie nature.
Le bérêt (j'aime le bérêt, mon père en portait),
La baguette sous le bras.
Les pieds dans le purin sarthois.
La cocarde tricolore à la boutonnière...

Brassens reviens. Ils sont devenus fous !

Le libéralisme s'appuie sur une vérité d'évidence : les échanges sont nécessaires à l'homme, les échanges marchands en représentent la suite logique.

Loi fondamentale à laquelle aucune activité humaine n'a de raison d'échapper !
L'art, la culture, l'enseignement, la santé y compris !
Seules s'en dispensent la Justice et la Police qui sont précisément chargées d'annihiler ceux qui s'y soustraient.
Si l'on se réfère au modèle américain après lequel notre vieille droite réactionnaire court inlassablement, on voit les effets pervers du système que défend la patrie du libéralisme. Dans ce pays, en effet, d'une part on constate qu'un adulte sur cent est en prison, d'autre part on réaffirme sans cesse le dogme que la liberté économique est le bien suprême.
Gestion de la misère par l'incarcération d'un côté, sacralisation du marché libre de l'autre.
Les "pervers" et autres "hommes déréglés" dont parle le physiocrate F. Quesnay au XVIIIème siècle déjà, sont en fait ceux qui, par leur comportement déviant, jettent du sable dans les rouages du libéralisme, c'est-à-dire empêchent les riches de s'enrichir!

Ainsi la politique devient l'art d'obliger les citoyens à se soumettre à cette loi.

Les grandes idéologies porteuses de VALEURS, les grands idéaux pour lesquels les hommes s'enthousiasment et se dépassent, les beaux sentiments s'inclinent devant les exigences du marché tout puissant.

Chacun se doit de DEFENDRE SA BOUTIQUE, la France, l'Europe, le citoyen...
Face à ce raz-de-marée, l'art, la nature, la connaissance gratuite, l'amour du beau, l'aspiration au bien-être, la solidarité,  quelles ringardises !
Vos gueules les empêcheurs de "penser en rond" (en ronds!)
Silence la culture !